mercredi 23 octobre 2013

Pour les Sherlock Holmes gastronomes ?

Dans la série... On vole tout et n'importe quoi !!!
Voici:
Cambriolage chez Léa Linster, son trophée du Bocuse d’Or volé !
 
C’est la consternation. Durant la fermeture du célèbre établissement de Léa Linster à Frisange, au Luxembourg, des cambrioleurs ont réussi à dérober tout un coffre-fort. Ce dernier renfermait ce qui pour la seule femme Bocuse d’Or à ce jour, symbolise le jour le plus important de sa vie, celui où, sous les yeux des plus grands chefs, elle remporta le plus prestigieux concours de cuisine au monde ; c’était en janvier 1989. A cette époque, les heureux lauréats ajoutaient à leur bonheur, celui de posséder une œuvre créée par le célèbre sculpteur César, qui, à la demande de son ami Paul Bocuse avait réalisé une des compressions qui firent sa gloire.
Léa Linster veut retrouver son trophée ! Elle invite toute personne qui lui rapportera, à un repas chez elle bien entendu mais également chez Paul Bocuse… Tout détail contribuant à la recherche est le bienvenu.
Contact : Restaurant Léa LINSTER-17, Route de Luxembourg-L-5752 Frisange - Grand Duché du Luxembourg Tel. + 352 23 66 84 11  - lealin@pt.lu

lundi 7 octobre 2013

Bonum vinum laetificat cor hominis

Le vin en quelques citations...
« Si le vin manque, il manque tout. »Proverbe latin
« Il n'y a pas de joie sans vin. »Cité dans Le Talmud - Extrait de Pesakhim
« Bois du vin... C'est lui la vie éternelle. »Omar Khayyâm (Poête persan)
Extrait de Rubâ'iyyât (écrit vers 1250)

« On ne met pas du vin nouveau dans de vieilles outres.  »Saint Luc
« Le vin est ce qu'il y a de plus civilisé au monde. »
 François Rabelais

« Dieu n’avait fait que l’eau, mais l’homme a fait le vin. »Victor Hugo

Ceci pour introduire l'interview très intéressante d'un "amateur" éclairé...
Le vin c'est de la culture et ceux qui s'en privent ne savent pas ce qu'ils perdent...

http://www.lemonde.fr/style/article/2013/09/28/le-vin-est-une-experience-esthetique_3486381_1575563.html

mercredi 25 septembre 2013

Tourisme

Tourisme, réduction de la pauvreté et égalité hommes-femmes

A l’occasion de la Journée mondiale du tourisme (le 27 septembre), Wolfgang Weinz, spécialiste principal du tourisme à l’OIT et Susan Maybud, spécialiste principale de l’égalité hommes-femmes, évoquent le rôle que peut jouer le tourisme pour faire reculer la pauvreté et progresser l’égalité entre les sexes

http://www.ilo.org/global/about-the-ilo/newsroom/comment-analysis/WCMS_221943/lang--fr/index.htm

lundi 9 septembre 2013

Huile de Palme

L'huile de palme, extraite par pression à chaud de la pulpe des fruits du palmier à huile (Elaeis guineensis), ne doit pas être confondue avec l’huile de palmiste, tirée du noyau des fruits.
C'est l'huile végétale la plus consommée au monde (25 %). Cet ingrédient traditionnel des cuisines d'Afrique, d'Amérique du Sud et d'Asie se retrouve, dans les pays non producteurs, dans les aliments transformés en remplacement des habituelles graisses animales (saindoux, beurre…) et des huiles végétales hydrogénées (dite trans).
Même si elle ne représente en moyenne que 5 % des apports des Français, certains critiquent sa haute teneur en acides gras saturés. Par ailleurs, les ONG dénoncent le développement des plantations de palmiers à huile, phénomène qui constitue une menace importante pour les forêts en Malaisie, Indonésie et Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Afin de remplacer les graisses animales plus chères et difficiles à travailler (comme le beurre), l'agro-industrie a utilisé les huiles végétales hydrogénées (comme celles présentes dans la margarine). Or, le processus d'hydrogénation induit la formation d'acide gras trans, reconnus comme contribuant aux maladies cardio vasculaires18,19. Les industriels se sont alors tournés vers l’huile de palme20, qui possède, une fois raffinée, des qualités physiques et organoleptiques satisfaisantes pour la fabrication de nombreux aliments.

Pour illustrer encore un peu le débat voici un article à lire:

http://www.lesoir.be/314591/article/actualite/fil-info/fil-info-sciences-et-sante/2013-09-09/nouvel-avertissement-pour-l-huile-palme

vendredi 23 août 2013

Big Brother se mue en petit moustique


Si vous aimez Dan Brown, l'auteur du best seller "Da Vinci Code", vous avez peut-être lu un autre de ses livres intitulé "Déception Point", publié en 2001.

Dans ce bouquin l'auteur décrit un système espion qui paraissait de la science fiction...Et pourtant...

Ceci n'est pas un moustique

 
 


Regardez-y de plus près...Ce n’est pas un moustique...Incroyable non !!!

S’agit-il d’un moustique ?  Non.  C’est un drone insecte espion pour les régions urbains, déjà en production, financé par le gouvernement américain lui-même. 
Il  se contrôle à distance et est équipé d’une caméra et d’un micro.  Il peut se poser sur vous,  peut possiblement prendre un échantillon de votre ADN  ou
  laisser sur votre peau des traces qui permettraient de vous dépister.  Ce petit dispositif peut se faufiler par une fenêtre ou une porte ouverte,  ou demeurer  accroché à vos vêtements pour se retrouver dans votre maison.   Étant donné le nombre grandissant de demandes pour des drones de surveillance de taille macro, on peut  facilement supposer que la police et l’armée se tournera très bientôt du côté de ces petits gadgets.

Et maintenant vous savez pourquoi le gouvernement américain  a voté un changement de loi  pour permettre à ces drones d’être en opération.
 
 
 

jeudi 8 août 2013

Pesticides dans nos assiettes



Combien de pesticides dans nos assiettes ?

Dans LE MONDE du 20.12.2012 Par Stéphane Foucart

Lorsque les observations ne sont pas très bonnes, il est parfois tentant de changer l'instrument de mesure. La Commission européenne a-t-elle cédé à cette tentation, s'agissant des mesures de pesticides dans l'alimentation ? C'est ce que dénoncent Générations futures et la branche européenne de Pesticide Action Network (PAN-Europe ).
Les deux ONG ont rendu public, mercredi 19 et jeudi 20 décembre, un document technique issu de la direction générale à la santé du consommateur (DG Sanco) qui conduit, selon elles, à sous-estimer de manière systématique les taux d'aliments contrôlés au-delà des limites maximales de résidus (LMR) de pesticides. Mais, comme souvent lorsqu'il s'agit d'harmonisation des pratiques communautaires, l'explication est un peu plus compliquée.
Le document mis en avant par les deux organisations non gouvernementales offre une série de recommandations de bonnes pratiques pour mesurer les quantités de produits phytosanitaires présents dans les fruits et légumes des producteurs européens.
C'est le paragraphe 94 du texte qui a attiré l'attention des deux associations. Celui-ci dispose d'abord qu'une incertitude équivalente à 50 % de la mesure doit être appliquée. Et que la valeur retenue pour être comparée aux LMR n'est pas la valeur mesurée elle-même, mais la limite basse de la fourchette d'incertitude, c'est-à-dire la moitié de la valeur effectivement mesurée. Par exemple, si la concentration d'un produit est mesurée à 2 mg/kg du produit testé, la valeur retenue sera de 1 mg/kg.
"Il faut donc que les résidus de pesticides atteignent deux fois la limite autorisée pour qu'ils soient considérés comme dépassant effectivement la limite autorisée !", tempête François Veillerette, porte-parole de Générations futures. Le principe, formulé par la DG Sanco depuis 2007, n'est appliqué par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) que depuis 2010.

UN EFFET SENSIBLE SUR LES STATISTIQUES
L'effet sur les statistiques officielles est sensible. Entre 2008 et 2010, le pourcentage d'échantillons contrôlés contenant des résidus mesurables de pesticides est passé de 38,2 % à 40,7 %, mais le pourcentage d'échantillons excédant les LMR montre au contraire une nette amélioration, passant de 4 % à 1,5 %...
A la DGCCRF, on ne nie pas que l'application des recommandations de Bruxelles a joué un rôle, mais on précise qu'il peut être trompeur de comparer ces chiffres dans le temps, car les "LMR, qui sont propres à chaque pesticide, peuvent changer d'une année sur l'autre".
Quant au choix de prendre la limite inférieure de l'incertitude de mesure pour fixer le dépassement de la limite autorisée, il est justifié par la nécessité d'harmoniser les mesures et de mettre sur pied un référentiel commun aux Vingt-Sept.
Mais, comme toute mesure scientifique, celle des résidus de pesticides dans l'alimentation est sujette à une fourchette d'incertitude. Or celle-ci varie en fonction des laboratoires... "La Commission européenne a donc fait mener des essais dits d'"intercomparaison" de mesures entre les laboratoires des différents pays membres de l'Union, explique-t-on à la DGCCRF. Un même échantillon est analysé dans plusieurs établissements et les résultats sont comparés pour obtenir une fourchette de valeurs qui englobe tous les résultats obtenus par les laboratoires participant à l'essai."
Le document-guide de la Commission évite ainsi qu'un produit soit déclaré conforme ici, et non conforme là. L'adoption de la limite inférieure de la fourchette d'incertitude comme valeur de référence permet aussi de s'assurer qu'aucune sanction ne sera prononcée à tort contre un producteur.
Le commerce au détriment de la santé ? "Les seuils sanitaires sont situés au-dessus des LMR, répond-on à la DGCCRF. Les LMR sont plutôt des seuils qui s'assurent que les bonnes pratiques d'utilisation des pesticides sont bien respectées par les producteurs, notamment pour protéger l'environnement."


vendredi 14 juin 2013

Il vaut mieux le savoir...

Nombre de fruits, légumes et produits dits "végétariens" contiennent en fait des traces de substances animales. Colorants, additifs, conservateurs et autres produits aussi peu naturels que bons pour la santé sont passés par là, et si l'élevage et la pêche industriels vous posent autant problème que la mort animale, alors mieux vaut les éviter.

Le fromage
Vous êtes amateur de bonnes pâtes saupoudrées de parmesan et végétarien à la fois? Mauvaise nouvelle: pour que le fromage tienne un ingrédient est essentiel, la présure. Ce produit qui permet la coagulation du lait est presque toujours d'origine animale. En réalité, il s'agit du premier lait récolté dans le ventre des jeunes ruminants. Vous l'aurez compris, pour avoir de la présure, il faut donc que ceux-ci soit tué. Si manger du veau vous répugne, il devient difficile d'accepter de manger de fromage.

Les bananes
A moins de cultiver vos propres bananes (et alors là bonne chance), vous êtes à même de consommer uniquement des fruits dont la peau a été aspergée d'un spray ralentissant sa maturation.
Une bonne idée pour qui en a marre de voir ses bananes tourner au cramoisi en deux jours, mais moins bonne pour les végétariens. Car ce spray contient du chitosane, composé de chitine, elle-même composée de l'exosquelette des crustacés ou de l'endosquelette des calmars.
Certes, personne ne mange la peau des bananes, mais le produit peut aussi passer sur le fruit.

La bière
On utilise une sorte de colle appelée "ichtyocolle" pour clarifier certaines bières. Jusque là tout va bien, sauf que la fameuse substance est préparée à partir de vessie de poisson (les hellénistes l'auront compris, car "ichtyo" signifie poisson en grec ancien).
Amis végétariens, vous pensiez respecter votre régime en allant boire un coup au pub du coin? Rien n'est moins sûr.

Le vin
Vous venez de lire le passage précédent sur le bière et vous vous dites "Aucun risque, je ne bois que du vin, moi Môssieur". Dommage, on utilise aussi de l'ichtyocolle (et son lot de vessie de poisson) pour le vin.

Le sucre blanc
Certaines marques utilisent du noir animal, autrement appelé "charbon d'os", lors du raffinage du sucre blanc.
Vu son petit nom, on comprend tout de suite à partir de quoi est fabriqué le fameux charbon d'os.

Les produits enrichis en oméga-3
L'oméga-3 est présent dans bon nombre de produits de haute consommation, même pour les végétariens (margarine, huile d'olive, pain, certains jus de fruits, etc.), et dans la plupart des cas, l'oméga-3 est préparé à partir de poisson, bien qu'il puisse être présent dans certaines huiles en tant que tel.
Vous êtes prévenus: en buvant du jus d'orange, vous pourriez aussi boire de l'anchois et de la sardine.

Les gâteaux
Le sucre raffiné contient du charbon d'os, et les gâteaux contiennent du sucre.
Deuxième chose: certains gâteaux commercialisés en grande surface contiennent de la graisse de porc. Mais bon, au moins on ne vous ment pas, la mention "graisse animale" figure normalement sur la liste des ingrédients.

Les yaourts
Vous aimez la texture quelque peu gluante des yaourts? Mais saviez-vous qu'elle était créée avec de la gélatine, issue de peaux ou d'os d'animaux bouillis? Non? Ah.
Et depuis l'affaire de la vache folle, les gélatines sont souvent élaborées à partir de porc.... !!!

samedi 18 mai 2013

5 bonnes (?) excuses pour boire de la bière


1) Parce que ça vous rend plus intelligent
Aux Etats-Unis, les scientifiques de l'Université de l'Illinois ont découvert qu'après quelques verres d'alcool, la créativité augmentait de 50% quand le temps de réaction diminuerait de 25%.
Selon une étude citée dans le New York Post et publiée cette année dans la revue Consciousness and Cognitio, des psychologues qui ont donné à leurs patients assez de cocktails vodka-cranberry pour atteindre la limite légale d'alcoolémie américaine -0.08 gramme-, leur ont demandé de s'isoler avec une liste de trois mots: pêche ("peach"), bras ("arm") et goudron ("tar"). Le but étant de revenir le plus rapidement possible avec un quatrième mot qui s'accorderait parfaitement avec les trois premiers. Pour les curieux, ce mot mystère est fosse ("pit"), ce qui nous donne aisselle ("armpit"), noyau ("peachpit") et puits de goudron ("tar pit").
Les volontaires qui avaient bu ont donné plus de bonnes réponses et cela plus rapidement. Ils ont résolu 9 jeux de mots en moyenne, contre 6 pour le groupe des sobres, et sont arrivés avec leurs réponses 3 secondes avant les abstinents. 25% plus vite, 50% plus créatif!
(Pourtant, lorsque l'on voit des supporters de foot, gorgés de bière, se livrer à exactions on pourrait en déduire que le niveau d'intelligence est inversement proportionnel à la quantité de bière ingurgitée...)

2) Parce que c'est bon pour vos os
Le Daily Mail rapporte qu'une étude britannique (encore eux, évidemment) s'est rendue compte que boire de la bière ne serait pas mauvais pour vos os. Elle contiendrait quelques ingrédients essentiels à la santé de vos os, tels que l'éthanol qui permettrait de diminuer la perte osseuse, ou encore le silicium, un composé qui joue un rôle important dans la formation des os.
N'allez pas croire que la bière vous rendra plus fort(e). Ce bénéfice s'applique surtout aux femmes touchées par la ménopause qui ont besoin de silicium. Une pinte de bière contiendrait 8 milligrammes de silicium, l'équivalent d'un ters de l'apport quotidien recommandé.
Mesdames, faites tout de même attention, le Daily Mail rapporte qu'une autre étude doublerait vos chances de développer un psoriasis, une maladie autoimune de la peau. Entre la peau et les os, il faut parfois savoir choisir.
(Eh bien, non, le Silicium n’est pas une « molécule miracle » comme certains marchands le prétendent et c’est un bien mauvais service à rendre à ce produit que de le traiter ainsi.)


3) Parce que vous ne prendrez pas de ventre
C'est un mythe. En 2009, des chercheurs de l'Université de Göteborg (comme par hasard) ont cherché à savoir s'il y avait un lien réel entre consommation de bière et circonférence de l'abdomen. Bilan : rien du tout. Aucun rapport. Ce qui ne veut pas dire que la bière n'est pas calorique. Donc n'allez pas faire n'importe quoi non plus.
Plus de 20 000 Allemands ont été pesés, mesurés, et ont répondu à un questionnaire sur leur consommation quotidienne de bière. Certes, boire de la bière a contribué à accroître la bedaine de certains des participants, mais pas que. Plus on boit de bière, plus on engraisse tout son corps, et pas uniquement le ventre. La bière ne serait donc pas plus responsable de la bedaine que le laisser-aller général des individus.
(Si beaucoup de buveurs ignorent combien de calories contiennent 10cl de bière (48 calories pour de la bière blonde), la nutritionniste indique que remplacer deux verres de vin (80 calories pour 100 cl) par jour par deux bouteilles de bière réduirait de 58.240 le nombre de calories ingérées par an. )

4) Parce que c'est votre argument minceur
Vous allez dire que c'est n'importe quoi. Et pourtant, des chercheurs espagnols se sont rendus compte que la bière contient de l'acide folique, des vitamines, du fer et du calcium, autant d'éléments qui peuvent avoir un effet protecteur sur le système cardiovasculaire. Ils recommandent même de boire un verre de bière par jour.
Le docteurs Estruch et Lamuela ont analysé le cas de 1249 hommes et femmes de plus de 57 ans. Ceux qui buvaient de faibles quantités de bière de manière régulière ont présenté moins de risque de souffrir de diabète ou d'hypertension. Ils présentaient aussi moins de graisse corporelle
Les deux mêmes ont aussi montré que boire de la bière hydrate autant que de boire de l'eau après le sport. Ben voyons.
(La bière est deux fois moins calorique que le vin, mais elle fait flamber la glycémie dans le sang. Mieux vaut choisir un verre de rouge qui, en plus, contient des antioxydants).

5) Parce que vous saurez rester sobre
Comment? Tout simplement parce que vous êtes quelqu'un de très informé et qu'une étude britannique publiée récemment ne vous a pas échappé. Mais que dit-elle cette étude? Que les verres en forme de flûte incitent davantage à boire que les chopes classiques. Vous savez donc ce qu'il vous reste à faire.
Pour le savoir, le docteur Angela Attwood de l'Université de Bristol au Royaume-Uni a invité 160 volontaires à boire de la bière. Âgés de 18 à 40 ans, le docteur Atwood les a installés devant un documentaire animalier. Certains avaient des pintes en flûte, d'autres des chopes classiques. Ceux qui avaient des verres en forme de flûte ont terminé leur bière deux fois plus vite que les autres. CQFD.
( Bon ! si on se réfère à la pensée d'Oscar Wilde... "Je peux résister à tout sauf à la tentation..." l'histoire de la chope contre la flute est futile... les francs buveurs préfèrent boire au goulot ou à la canette...)
Matière de ces articles trouvée dan Huffington Post du 18/5)

mardi 16 avril 2013

LIFETIME ACHIEVEMENT AWARD WINNER 2013 : ALAIN DUCASSE


Alain Ducasse a repoussé les limites de l'excellence dans la cuisine et l'expérience culinaire tout au long de sa carrière de 30 ans dans la gastronomie. Le Lifetime  Achievement Award, parrainé par Diners Club International ®, partenaire des 50 meilleurs Restaurants du monde prix 2013, reconnaît non seulement réputation de Ducasse pour une cuisine française innovante, mais aussi son incontestable influence sur la génération d'aujourd'hui des chefs et restaurateurs du monde entier.

Après avoir reçu trois étoiles au Michelin à l'âge de 33 ans pour ses 33  mois passés au Le Louis XV à l'Hôtel de Paris à Monaco, Ducasse est en passe de devenir l'un de nos chefs le plus décoré du monde et le premier à avoir obtenu trois étoiles au guide Michelin dans trois villes différentes. Depuis sa création, il a été remarqué 14 fois sur la liste des 50 meilleurs Restaurants du Monde, plus qu'aucun autre chef.

Un chef international dans tous les sens, ses efforts pour promouvoir le « glocal » pense - une vision globale de ce qui est en cours dans le monde mais opérant localement - voit chacun des restaurants de Ducasse, ayant une sensibilité locale avec sa propre histoire. « Dans chacun de mes restaurants le chef est le conduit entre nature et culture. La question de l'utilisation rationnelle des ressources de la planète est essentielle pour moi », explique Alain Ducasse.

 Alain Ducasse Entreprise, le groupe fondé par Alain Ducasse, comprend plus de 20 restaurants dans le monde entier, trois auberges en Europe, une association indépendante d'hôtel, une maison d'édition culinaire, une division de l'éducation internationale avec une école de cuisine pour tous à Paris, mais aussi une école de pâtisserie pour professionnels et aux amateurs et un centre de formation culinaire pour les chefs.

Bien que tous les chefs sur la liste The World’s 50 Best Restaurants, qui est parrainé par S.Pellegrino & Acqua Panna, n’ont pas travaillé directement pour Ducasse, ils reconnaissent tous son impact. De René Redzepi de Noma, qui a grandi en lisant des livres de cuisine de Ducasse à Massimo Bottura de Osteria Francescana, qui rend hommage à son ancien mentor dans un plat de signature maintenant - Compression de pâtes et de haricots. Pour ceux affectueusement dénommé « Génération Ducasse », son influence est omnipotente. Pour Alain Ducasse, l'avenir de la cuisine réside dans la diversité. « Chaque chef a son propre territoire émotionnel spécifique d'expression, différente des autres. C'est cette différence qui fait la richesse de l'ensemble. » L'an dernier pour le 25e anniversaire du Louis XV à Monaco et sans doute la meilleure illustration de combien Ducasse valorise la cuisine de plusieurs expressions aujourd'hui, il a rassemblé 240 cuisiniers  - parmi eux plus de 20 chefs, mettant en vedette sur la liste The World’s 50 Best Restaurants - venant de 25 pays, représentant les 5 continents et 300 étoiles Michelin. Président de l'Académie française pour The World’s 50 Best Restaurants, Andrea Petrini, a commenté, « il est le prince héritier de la gastronomie française. Aucune autre personne ne pourrait réunir un tel tableau à couper le souffle, de talents culinaires en un seul endroit. »

William Drew, rédacteur en chef du Restaurant magazine, les organisateurs de The World’s 50 Best Restaurants :
« Nous sommes ravis que cette prestigieuse récompense va à l'un des plus grands chefs en France, voire du monde. Le Lifetime Achievement Award est voté par les experts de l'industrie de partout dans le monde - chefs, restaurateurs, écrivains de nourriture et critiques et gastronomes qui voyagent beaucoup - et comme tel, c'est une reconnaissance du monde restaurant lui-même des réalisations et l'influence positive du Chef Ducasse. »

Alain Ducasse a accepté le prix avec humilité en rendant hommage  à ses prédécesseurs :
« Ma première pensée va à Paul Bocuse, les tout premier récipiendaire de ce prix. À travers lui, je pense aussi aux générations de chefs qui m'ont précédé, et de qui je me sens l'héritier et le successeur. Dans le même temps, j'ai toujours envie d'un jeune homme et restent beaucoup plus intéressé par le travail à faire que qui a déjà accompli. »

Lifetime Achievement Award parrainé par Diners Club International ®
Ce prix prestigieux est attribué par 936 votes internationaux représentatifs qui comprennent The Diners Club® World’s 50 Best Restaurants Academy. Ainsi que les anciens lauréats incluant Thomas Keller, Juan Mari Arzak, Joël Robuchon, Gualtiero Marchesi, Paul Bocuse, Albert et Michel Roux, Eckart Witzigmann et Alice Waters.

 

vendredi 5 avril 2013

Restaurants : les internautes s'agacent des carafes d'eau filtrées payantes - AgoraVox le média citoyen

Restaurants : les internautes s'agacent des carafes d'eau filtrées payantes - AgoraVox le média citoyen

Un article de TRADITION, la revue des "Anciens de EHT Liège" reprenait la chronique d'Eric Boschman dont il est fait référence dans l'article ci-dessus (le lien de cet article ne marchant pas...)


Chronique « C’est à boire » : que de l’eau, que de l’eau

Eric Boschman

Le Soir du 24 Novembre 2012

L’eau à table est en crise dans la restauration. A l’heure où certains de nos chefs étoilés se lancent dans une croisade de communication pour l’abaissement des charges salariales élevées, il est temps de mettre un peu d’eau dans notre vin.

Depuis quelque temps, on peut voir fleurir sur nos tables de plus en plus de bouteilles d’eau à la marque des restaurants, dites « eaux maison » et autres billevesées du même robinet. A l’exception notable de l’un ou l’autre bienheureux possédant une source intra muros, si, si, cela existe, entre autre la célèbre Auberge du Sabotier près de Saint-Hubert, l’eau maison jaillit en général du circuit de distribution local. Ces flacons, tous plus jolis les uns que les autres sont en fait remplis d’eau du robinet « filtrée ». Et basta. Oui, mais ça fait mal à l’addition, et en période de crise, cela sent un peu la moquerie, si j’ose m’exprimer ainsi. Lorsqu’une bouteille d’eau de ville est facturée entre 4 et 6 euros, cela se nomme un hold-up. Les professionnels auront beau crier que la rentabilité est diffi­cile à atteindre, il y a un moment où trop c’est trop.

Certes, l’eau du robinet est parfaite pour la consommation. Il y a parfois des zones où elle est un peu plus chlorée que dans d’autres, ou des différences de goût très nettes, mais quoi qu’il en soit, les eaux de distri­bution sont de très belle qualité dans nos contrées. D’ailleurs, avec un tel niveau de qualité, on est en droit de se demander s’il est bien utile de les filtrer encore pour les « améliorer ».

Le discours des vendeurs de filtres est d’ailleurs un peu ambigu à ce propos, pourquoi faut-il améliorer une eau qui est proclamée de toutes parts comme étant « bonne » ? Oui, je sais, les paradoxes du marketing sont parfois fort… paradoxaux.

Et puis, lorsque l’on évoque les rè­gles saines de la concurrence, pour­quoi les restaurateurs vendeurs d’eau du robinet mise à leur sauce, ne sont-ils pas soumis aux mêmes règles que les minéraliers ? Vous me rétorque­rez que lorsque l’on voit le coût écologique du transport des bouteil­les en verre pour les eaux de source, il y a de quoi se poser des questions. Mais il faut tout voir, lorsque l’on parle d’eau minérale ou d’eau de source, il y a une série de règles environnementales extrêmement contraignantes à respecter au niveau de ce même environnement, les zones de captation sont protégées sur des surfaces importantes, les tests quali­tatifs sont hyper-rigoureux et je ne parle même pas des installations de mise en bouteille stériles, etc. etc. Bien sûr, dans le prix d’une bouteille d’eau, il y a aussi le prix du marketing, le coût des matières, tout un tas de taxes, y compris des accises, puisque dans notre joli royaume on paie cette taxe particulière sur les boissons, y compris sur l’eau, et que l’on ajoute une TVA sur cette taxe, mais cela fait tourner quelques entreprises aussi au passage, l’air de rien. Ne riez pas, charmante Elvire, j’ai les lèvres gercées. Bref, pour faire simple, tant qu’à se plaindre des difficultés économiques de la restauration, si l’on commençait par respecter les clients ? L’eau du robinet à table pour un euro symbolique, pourquoi pas ? Et le choix pour les clients de consommer cette eau ou une eau minérale, oui, mais par contre, pas l’arnaque à l’eau, c’est idiot, contre-productif, et, en fait, gagne-petit.

Moi je dis que dans le fond, le vin c’est pas plus mal, il y a au moins 95 % d’eau dans une bouteille de vin, quand on y pense, hein, c’est peut-être une solution.



samedi 23 mars 2013

Earth Hour chevaline

L'actualité est parfois déroutante, ainsi les deux dépêches qui suivent.

Toutes deux ont pour but l'alerter l'opinion quand aux risques qui pèsent sur notre environnement et notre alimentation.

Mais rien n'est mis en œuvre pour contrôler "sérieusement" ces "circuits" de la viande.... par ceux qui devraient y veiller...

Quand à la lutte contre le réchauffement climatique ne serait-il pas plus productif de taxer lourdement ceux qui foutent des centaines de milliers de travailleurs au chômage en fermant les outils et en remplaçant ces productions par des marchandises venues de l'autre bout de la planète ? Le transport aérien et maritime ne pollue-t-il pas ???? Et c'est pas en restant une heure dans le noir que ça va changer grand chose !

De la viande de cheval faussement étiquetée "bœuf" découverte en Grande-Bretagne
Le Monde.fr avec AFP | 22.03.2013
Cent kilos de viande de cheval faussement étiquetée "bœuf" et importée de Hongrie ont été découverts dans le Lancashire et à Liverpool (nord-ouest de l'Angleterre), dont 40 kg déjà revendus, a annoncé l'agence de sécurité alimentaire britannique (FSA), vendredi 22 mars.
"La viande avait été importée de Hongrie par la société Hungarian Food Ltd, à Preston", chef-lieu du Lancashire, et a été "vendue sur son stand du marché de la ville anglaise, ainsi que dans une boutique de Liverpool, Taste of Hungary ('Saveur de Hongrie')", a précisé l'agence. La viande, vendue en portion d'un kilo et étiquetée "dés de bœuf", a été découverte par les autorités locales du comté.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/03/22/de-la-viande-de-cheval-faussement-etiquetee-b-uf-decouverte-en-grande-bretagne_1852983_3244.html

Une heure dans le noir pour lutter contre le réchauffement climatique
Le Monde.fr avec AFP | 23.03.2013 à 17h05
"Earth Hour" à Séoul (Corée), le 23 mars.  
Sydney a été la première à plonger dans le noir, samedi 23 mars, donnant le coup d'envoi à l'opération "Earth Hour" - une heure sans lumière - qui mobilise la planète contre le réchauffement climatique chaque année depuis 2007.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/03/23/une-heure-dans-le-noir-pour-lutter-contre-le-rechauffement-climatique_1853362_3244.html#xtor=RSS-3208?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter

jeudi 21 mars 2013

C'est beau... tout simpement

Au moment où l'on ne peut plus écouter la radio, regarder la télé, ouvrir son journal sans en prendre plein la figure...
La cupidité, la haine et la violence sont omniprésentes...
Alors un petit moment de calme.... et de beauté


Pour les petit(e)s et les grand(e)s !

C’est beau, paisible et vital !

Le texte de St Exupéry n’a évidemment pas pris une seule ride !

N'oubliez pas de mettre en grand écran et avec le son.....il serait dommage de ne pas réentendre du St Exupéry...

mardi 12 février 2013

Le Liège Mosan Synchro, 1er club Francophone


Le championnat de Belgique juniors de Nage Synchro 2013 vient de se dérouler à la piscine de Hofstade dans la banlieu Bruxelloise. Onze clubs au niveau national participaient à cette journée. Al' issue de cette journée nous allions connaître le nom de la nouvelle championne de belgique juniors qui depuis des années , est remportée par une néerlandophone. Après une matinée de travaux techniques, l' après midi voyait l'entrée en lice des chorégraphies , avec un classement final:

En solo  -1ère EMONTS Céline (Mosan Liège) total  68.550
              - 2ème VANDE KERCKHOVEN Fiebe (BZK Bruge) T.67.250
              - 3ème KEMPS Aurore ( ESN Seraing) T.66.3500

 En duo le Mosan termine à la 5ème place avec EMONTS Céline  et KEULEN Manuela avec un total de 64.9250 ET 9ème avec KAILS Marion et LIGOT Laurie total 60.4875

Le team de 8 nageusesdu club Mosan Liège sera sacré Vice Champion de Belgique 2013

avec pour classement:

1er SKF (Courtrai) 127,8946
2ème Liège Mosan 119,4282
3ème BZK ( Bruge) 118,6614

Grâce à ces podiums  le Club Liège Mosan dirigé par Mimi GEORGES  devient le premier Club Francophone juniors en Nage Synchro pour l annèe 2013.

vendredi 1 février 2013

La santé c'est ce que l'on a de plus précieux...

Chine: manger et respirer dans la crainte


Par Par Boris CAMBRELENG | AFP

"Tous les jours, je me demande ce que nous pouvons manger en toute sécurité: dans la viande de porc il y a du clenbutérol. Dans le boeuf et le mouton il y a des additifs nocifs. Et on n'ose plus boire de lait..."
Les Chinois pensent que vivre sainement est un devoir. Celui qui tombe malade est responsable de ne pas avoir fait ce qu'il faut pour rester en bonne santé.
Mais comme l'illustre la complainte de l'internaute Yunqing Fengjing ("Nuages clairs - vent calme") sur le service de micro-blogging de Sina Weibo, ce précepte des temps anciens ne tenait pas compte du clenbutérol, de la mélamine, du cadmium, des pesticides, du plomb, du mercure et des innombrables autres horreurs qui empoisonnent les aliments des Chinois contemporains, le sol sur lequel ils vivent ainsi que l'air qu'ils respirent.
Aujourd'hui, le consommateur chinois se demande tous les jours ce qu'il peut avaler sans crainte tant les arnaques dévastatrices pour la santé sont nombreuses.
De 2007 à 2011, le commerce du clenbutérol a fleuri parmi les éleveurs de porc. Cet anabolisant, également employé comme produit dopant dans le monde du sport, diminue la proportion de graisses au profit de la viande maigre, plus chère.
Quant à la mélamine, un produit qui fait faussement croire à un taux élevé de protéines, elle a été massivement utilisée dans le lait en poudre pour bébés. Elle a tué au moins six enfants en bas âge en 2008. Quelque 300.000 autres souffrent encore, à cause de cette substance, de graves problèmes rénaux.
Malgré l'énorme scandale provoqué par cette affaire, plus de 2.000 tonnes de lait en poudre contenant de la mélamine ont encore été mis à jour deux ans plus tard, en 2010.
La longue litanie de "Nuages clairs - vent calme" ne s'arrête pas là. On trouve "du talc dans le tofu, se plaint-il. On n'ose pas manger les aliments frits, car qui peut garantir que ce n'est pas de l'huile de gouttière qui a été utilisée?"
Les Chinois surnomment "huile de gouttière" celle qui a été récupérée à la sortie des restaurants, puis filtrée avant d'être remise sur le marché. Une pratique très répandue. Quant à la farine, toujours selon le même internaute, "elle est tellement blanche que c'en est effrayant".
Comme en Europe et aux Etats-Unis, ceux qui en ont les moyens achètent des produits étiquetés bio ou organiques... mais même la fiabilité de ces étiquetages est sujette à caution.
Les plus hauts dirigeants sont à l'abri: depuis l'époque maoïste, ils disposent de leurs propres fermes, selon l'auteur d'un livre le sujet, Gao Zhiyong.


"Les villages du cancer"

Les escrocs empoisonneurs sont loin d'être l'unique hantise des Chinois en matière de santé. Trois décennies d'industrialisation au pas de charge ont ravagé l'environnement et engendré quantité d'autres menaces
Dans le Guangxi (sud), la pollution au cadmium de la rivière Longjiang sur 300 km a provoqué fin janvier une ruée sur l'eau en bouteille. Début février, une panique similaire a été observée à Zhenjiang, entre Shanghai et Nankin, une des régions de Chine les plus industrialisées et aussi l'une des plus riches.
Selon une étude gouvernementale publiée l'automne dernier, les métaux lourds comme le plomb, le mercure ou le cadmium polluent environ 10% des terres arables en Chine.
Dans la plupart des provinces chinoises, on trouve des "villages du cancer", où la pollution de l'eau, des sols ou de l'air par des métaux lourds a engendré des épidémies de tumeurs.
Comble de l'ironie, près de Laizhou, dans le Shandong, le bureau de l'environnement a inexplicablement décerné à l'une ces villes, Tushan, le label de "commune de la longévité", normalement subordonné à des critères de qualité de l'air et de l'eau, de verdure et de traitement des déchets. Et ce alors qu'un nombre anormalement élevé de cancers y est recensé en raison de la présence d'usines chimiques, dont l'une fabrique l'insecticide profenofos.
Les pesticides vaporisés en grande quantité sur certaines cultures, comme le coton, sont aussi à l'origine de graves problèmes de santé qui n'apparaissent pas toujours dans les statistiques. En effet, les carences en matière de remboursement des dépenses de santé font qu'un grand nombre de personnes, notamment les paysans, ne se font pas hospitaliser lorsqu'ils se savent atteints d'une maladie grave, de peur de devenir une charge financière pour leur famille.
La prise de conscience de ces dangers - et la colère qui va avec - augmente depuis quelques années. Les protestations de riverains contre la présence d'usines polluantes se multiplient.
Même Apple s'est trouvé dans le collimateur: selon des organisations écologistes, certains fournisseurs de la firme à la pomme en Chine ont rejeté des substances toxiques près des usines.
En septembre, les autorités ont ordonné la fermeture provisoire d'une usine de panneaux solaires de Jinko Solar à Haining, dans le Zhejiang (est), accusée par la mairie de rejeter du fluorure à haute dose et d'être responsable d'au moins six cas de leucémie. Jinko Solar a assuré par la suite avoir pris en compte des recommandations d'expert pour éviter les fuites toxiques.
Enfin, les autorités chinoises ont perdu la face lorsque de nombreux Pékinois, ne croyant pas une seconde aux mesures officielles de pollution atmosphérique annonçant contre toute évidence un air de qualité convenable, sont allés se renseigner sur le site de l'ambassade des Etats-Unis. Et ont découvert que les relevés officiels n'incluaient pas les particules PM 2,5, les plus fines et aussi les plus dangereuses plus la santé. Celles-ci sont désormais prises en compte.
Sur Sina Weibo, un internaute qui se fait appeler "Réfugié" ironise: "il faudrait que les gens de l'Administration d'Etat pour la radio, les films et la télévision (l'organisme responsable de la censure) soient responsables de la sécurité alimentaire, et que ceux de l'Administration d'Etat pour la sécurité des aliments et des médicaments soient chargés de visionner et d'autoriser la sortie des films. De cette façon, les Chinois pourraient manger des aliments sûrs et voir des films non censurés".
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jeudi 31 janvier 2013

la cuisine britannique en passe de détrôner la française ?

Oh my god : la cuisine britannique en passe de détrôner la française ?

Elsa Ferreira
Jell-O à la menthe (Pure.sugar/Flickr/CC)
 Oubliez le bœuf bouilli à la sauce menthe, le fish’n’chips dégoulinant ou la « jelly » qui bloblote. La Grande-Bretagne se distingue désormais par la qualité de sa cuisine. Dernière preuve : le Concours national des fromagers, organisé en marge du Bocuse d’or à Lyon ce week-end.
Le lauréat ? Matthew Feroze (ou plutôt Mathieu, le prénom a été francisé sur la page du concours), un comptable anglais reconverti il y a peu dans la fromagerie. Pour décrocher le prix, le Britannique n’a pas hésité à mélanger des fromages français avec deux spécialités nationales : le cheddar et le Stilton.
Didier Lassagne, fromager à Lyon et Meilleur ouvrier de France, confirme à Rue89 le choix du lauréat :
« Les Britanniques ont fait de gros progrès sur la fabrication artisanale. Après avoir été au creux de la vague, ils s’approchent du top. Lorsque je propose du fromage anglais à des clients, il y a un peu de retenue. Mais après avoir gouté, ils y reviennent toujours avec plaisir. »
Auprès des « connaisseurs », dit-il, le fromage anglais plaît, comme le constate aussi une enquête de Guardian. 

Du bœuf made in UK

Après ses années folles, le bœuf anglais se refait aussi une réputation. Le « meilleur boucher de Paris», Yves-Marie Le Bourdonnec, y est pour beaucoup. L’an dernier, il a publié « L’Effet bœuf », dans lequel il soutient que les Français gagneraient à s’inspirer des pratiques anglaises – un bouquin qui lui vaudra d’être radié de la Fédération de la boucherie, cette institution « archaïque et arc-boutée sur ses certitudes, restée dans les années 1970 », râle-t-il.
Pour le boucher, les vaches françaises ne sont plus adaptées au modèle économique. Choisies pour leur masse musculaire, elles sont naturellement peu grasses et donne une viande « collagèneuse » – c’est-à-dire avec des nerfs et des membranes. Pour y remédier, les éleveurs gavent les vaches de céréales, chères et gourmandes en eau.
« Produire de la viande de bonne qualité en France, c’est possible. Mais ça coûte cher et c’est un faux prix, possible uniquement grâce aux subventions. Aujourd’hui – je le dis, je le signe – les Anglais font la meilleure viande du monde. »

« Meilleure gastronomie au monde »

Il n’y a pas que le fromage et le bœuf : la nourriture britannique débarque en masse. Les exportations de la Grande-Bretagne à destination de la France ont même doublé depuis 2000, représentant aujourd’hui plus de 2,5 milliards d’euros, selon la BBC ; une somme qui reste quand même loin derrière les 4,7 milliards du flux inverse.
Difficile à avaler pour des Français un brin chauvins, et dont les présidents ont tour à tour déclaré :
  • qu’on ne pouvait « pas faire confiance à des gens dont la nourriture est aussi mauvaise » (Jacques Chirac) ;
  • que la France avait « la meilleure gastronomie au monde », et qu’elle devrait, par conséquent, être inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco (Nicolas Sarkozy ; une requête accordée en novembre 2010, non sans moquerie) ;
  • plus tempéré, François Fillon confiait au Times que la cuisine anglaise était « bien meilleure que ce que les gens disent », et qu’il avait tenté d’en convaincre l’ancien président, lors de « disputes animées ».

Des chefs britanniques primés

Il ne s’agit pas que de produits. La culture gastronomique se développe, les Britanniques cuisinent de plus en plus – ils passeraient même plus de temps dans leur cuisine que les Français, selon une étude réalisée pour Madame Figaro et le magazine gastronomique de la BBC, « Olive » – et les restos se multiplient.

Dans le classement des meilleurs restos du monde, les chefs français sont désormais devancés par un de leurs homologues installé dans le quartier londonien de Hyde Park : le restaurant Dinner de Heston Blumenthal – ancien chef du Fat Duck, resto lauréat du palmarès 2005 – est arrivé neuvième en 2012.
Il faut attendre la douzième place pour qu’un « frenchy » apparaisse dans le classement, avec l’Atelier Saint-Germain de Joël Robuchon (les deux restos suivants sont, encore, britanniques).
C’est ce même chef – détenteur du record du monde d’étoiles au guide Michelin, 28 – qui avait déclaré que la capitale gastronomique du monde était désormais Londres. Le chef, qui y possède trois restaurants, dont un doublement étoilé, s’était expliqué au quotidien gratuit londonien, l’Evening Standard :
« Il n’y a qu’à Londres que vous trouverez tous les styles de cuisine imaginables. Quand on parle de nouveautés en cuisine, de cuisine innovante, tout se passe à Londres. »

samedi 12 janvier 2013

Les Frites ???


Mystère: la frite est-elle belge ou française?

Les Américains les appellent les "french fries", mais pour nous, les Belges, les frites sont bien originaires de notre pays. Les deux pays continuent pourtant à revendiquer la paternité de ce bâtonnet de pomme de terre.

Les uns affirment qu'elle est née sur un pont de Paris, les autres sur les bords de la Meuse: Français et Belges revendiquent la paternité de la frite, ce plat emblématique dont les origines plongent dans la culture populaire des deux pays. "La frite est une fille de la cuisine de rue, de basse extraction. C'est pour cela qu'il est difficile d'établir son certificat de naissance", explique l'historienne française Madeleine Ferrière.

Le mystère des origines du bâtonnet de pomme de terre trempé dans l'huile bouillante intrigue les spécialistes de la gastronomie, en particulier en Belgique où la frite fait partie du patrimoine national. "Les Belges adorent les frites mais il n'y a eu aucune recherche scientifique sérieuse sur ce sujet jusqu'à récemment", a souligné Pierre Leclerc, professeur à l'Université de Liège, lors d'un débat sur "les origines de la frite" qui s'est récemment tenu à Bruxelles en clôture de l'Année de la gastronomie, Brusselicious. Ce flou historique a permis à de multiples hypothèses, voire de légendes, de prospérer.

En France, est ainsi défendue la "pomme frite Pont neuf", qui aurait été inventée par des marchands ambulants sur le plus vieux pont de Paris au lendemain de la Révolution de 1789. "Ils proposaient de la friture, des marrons chauds et des tranches de patate rissolées", raconte Madeleine Ferrière. Cette thèse a longtemps été en vogue, notamment auprès des écrivains. "C'est parisien le goût des frites", a ainsi écrit Louis Ferdinand Céline dans "Voyage au bout de la nuit".

Mais pour certains Belges, la frite serait née à Namur, dans le sud du pays. Ses habitants avaient l'habitude de pêcher dans la Meuse du menu fretin et de le faire frire. Ce qui fut impossible lorsque la rivière gela lors d'un hiver particulièrement rigoureux au milieu du XVIIe siècle. A la place, ils découpèrent des pommes de terre en forme de petits poissons, selon Pierre Leclerc, qui relate cette histoire tout en la jugeant peu vraisemblable.

"Nous, les Belges, avons fait de la frite un produit noble, pas un simple légume"   "Finalement, on se fiche d'où vient la frite. L'important, c'est la façon dont elle a été adoptée", lance Roel Jacobs, spécialiste de la culture de Bruxelles. "Les Français et les Belges ont choisi des voies différentes. Pour les premiers, la frite accompagne une viande, normalement un steak, alors que les Belges mangent souvent les frites seules, accompagnées d'une sauce", selon lui. "Nous, les Belges, avons fait de la frite un produit noble, pas un simple légume", renchérit Albert Verdeyen, cuisinier et co-auteur de l'ouvrage "Carrément frites". "Et surtout, nous maîtrisons mieux que quiconque l'art de la double cuisson, afin qu'elles soient dorées et croustillantes"

Si les Français piquent la frite avec une fourchette dans une assiette, au restaurant ou à la maison, les Belges préfèrent nettement la manger avec les doigts, à n'importe quelle heure.

S'est ainsi développé un réseau serré de "fritkot", ou baraques à frites, sur les places, le long des boulevards ou devant les gares de Wallonie comme de Flandre. "Il y a 5.000 friteries et plus de 90% des Belges y vont au moins une fois par an", affirme fièrement Bernard Lefèvre, président de l'Union des frituristes. "Aller à la friterie, c'est le comble de la 'belgitude'", résume Philippe Ratzel, qui possède le fritkot Clémentine, l'un des plus populaires de Bruxelles. "Chez moi, vous pouvez rencontrer en même temps la petite vieille qui s'arrête en promenant son chien, l'étudiant ou le ministre qui habite dans le coin".   Mais, à l'intérieur des baraques, les choses changent: les frituriers d'origine étrangère sont de plus en plus nombreux, comme en témoigne l'entrée du mot "frietchinees" ("friturier chinois") dans le dictionnaire de référence de la langue néerlandaise en Belgique.