samedi 24 février 2018

responsabilité

C'est cet article paru sur Agoravox (lien ci-dessous) qui m'a donné l'idée d'écrire ce qui suit...
L'irresponsabilité est-elle devenue la marque de fabrique des politicards... Il faut toujours rester lucide et voir à court et à long terme l'importance d'une décision.

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/de-l-importance-de-la-lucidite-201732

Premier cas l'affaire Abdeslam et le fameux vice de forme...

A l'origine il y a un sinistre (pardon ministre ???) qui "retire la prise" parce que le gouvernement auquel il participe n'avance pas assez sur BHV... (avec à la clé 530 jours sans gouvernement)...
BHV, il faut le savoir c'est la scission d'un arrondissement judicaire bilingue et cette scission a pour but de priver 200.000 francophone de la périphérie bruxelloise d'un droit fondamental, celui d'être jugé dans leur langue... (Hé oui en Belgique il y a des loi linguistique... une tartufferie monumentale)
Qu'est ce que cette raclure d'Abdeslam a à voir avec ça....
https://www.lecho.be/dossiers/terrorisme/sven-mary-demande-l-acquittement-de-salah-abdeslam/9980356.html
Donc dans ce pays on peut tuer sauvagement des innocents, femmes, enfants, vieillards sans encourir la moindre peine puisque....
le néerlandophone Patrick De Coster, a rédigé en français (ce qui n'est pas permis) une ordonnance pour désigner la juge Isabelle Panou en tant que responsable du dossier.
Donc suite à ce fameux BHV, il n'y a plus de juge bilingues...On cherche encore UBU dans ce pays... 

Deuxième cas...
Un sénateur a fait des pieds et des mains pour faire libérer Oussama Atar, le futur organisateur des attentats de Paris et Bruxelles, condamné à la prison à vie pour terrorisme.
Ce sont les familles de victimes de ces massacre qui doivent la trouver saumâtre... Non !
https://www.rtl.be/info/video/662103.aspx?CategoryID=2618

mercredi 7 février 2018

Conseil de classe

Arthur Pirard, professeur de Morale, à présent retraité, n'a jamais vraiment quitté son "sacerdoce"... à savoir l'enseignement qui pour lui signifie la transmission de valeurs, le rapport privilégié "enseignant / enseigné" et quand il n'est pas d'accord... il le fait savoir !

Conseil de classe

L'hiver est long et vous savez qu'à près de 80 berges je continue à vous abreuver de mes élucubrations, alors ...
Il y a 50 ans le prof pouvait être seul maître de ses notes et éventuellement laisser passer un élève qu'il estimait capable d'aller dans la classe supérieure malgré un échec dans son cours.
Il y a 40-45 ans les conseils de classe ont décidé en collégialité de laisser passer des élèves en estimant qu'ils allaient pouvoir continuer leur cursus. Mais aucun conseil de classe n'a JAMAIS moflé un élève qui avait réussi, ni discuté de son sort !!!
Il y a une petite  trentaine d'années on a inventé les RECOURS contre des décisions du conseil de classe (des décisions prises en commun ont été contestée par une personne) et de temps à autre une décision a été changée. Heureusement je quittais ce domaine où celui qui fait le boulot n'est non seulement plus responsable de son travail mais en plus d'être contrôlé par une direction, un inspecteur et ... un directeur général? ... un ministre? ... se voit soumis à une JURIDICTION (Serait-ce parce que les enseignants sont moins bons, moins capables?)
Ce lundi, je lis "LE SOIR" et je suis révolté d'un article de 2 pages intitulé "Quand les stéréotypes agitent le conseil de classe" où un pauvre scribouillard en mal de copie met à mal "les décisions prises sur l'orientation des élèves"  prétendant qu'elles "dépendent en partie des origines sociales, ethniques et du genre" et rappelons à ce triste
individu que:
  • a) le conseil de classe en fin d'année n'a le temps de s'occuper que des élèves en échecs pour voir si on ne peut en "sauver" quelques uns (en réalité un grand nombre -en espérant que ça ira mieux l'an prochain- et aussi hélas quand les profs sont trop laxistes-) et à ce moment la réflexion porte sur ses capacités à poursuivre dans l'année supérieure.
  • b)le conseil de classe se base sur les réalités scolaires, le travail et les capacités à progresser 
  • c) que la décision est collégiale et que dès lors, il faudrait supposer que personne n'intervienne quand on est "hors propos"
Signalons quand même que l'auteur de l'article baptisé E.B. reprend ou se cache derrière Patrick Charlier, directeur d'Unia, le Centre interfédéral pour l'égalité des chances et que dans notre société on arrive sans difficulté à faire croire qu'une exception est une règle générale et à mettre en cause, déconsidérer, détruire  ce qui est utile à un grand nombre d'enfants en échec  parce qu'on est obligé de "FAIRE DEUX PAGES le lundi 5 février.
Inutile de répondre par des "oui mais", tu ne te rends pas compte que" et des formules à la belge; c'est une réponse à deux pages tendancieuses.
Je serais heureux si vous faisiez suivre et ainsi, montrer le respect notre métier tant décrié par des incompétent ou des incapables cités plus haut. (je n'ai ni corrigé ni relu, je suis trop révolté!)

Ci-dessous le lien vers l'article du Soir - mais je pense qu'il faut casquer pour le lire dans son intégralité !

http://plus.lesoir.be/138550/article/2018-02-06/quand-les-stereotypes-influencent-les-conseils-de-classe